Vous souhaitez connaître l’autonomie d’un paramoteur électrique tel que le Flying Ohm ainsi ? Dans cet article, nous vous expliquons quels sont les paramètres qui influent sur l’autonomie d’un paramoteur électrique.
Le passage des ULM à l’électrique est souvent conditionné par l’autonomie proposée par la machine. C’est un enjeu essentiel qu’il faut réussir à optimiser.
Nous allons dans cet article lister les différents éléments qui permettent d’améliorer l’autonomie d’un paramoteur électrique.
Le premier élément auquel nous pensons pour augmenter l’autonomie est évidemment la batterie !
Malheureusement la batterie est le composant le plus lourd dans le paramoteur… L’objectif est donc d’en mettre le plus possible, tout en restant sous la limite acceptable.
La technologie la plus performante (pour l’instant) est le lithium-ion. Tous les accus ne se valent pas : nous avons choisi pour FlyingOhm les accus les plus performants et sécurisés du marché.
A titre de comparaison, la densité énergétique du lithium-ion peut atteindre 260Wh/Kg, contre 13250Wh/Kg pour l’essence !
On peut donc dire que la densité énergétique du lithium-ion est d’environ 50 fois plus faible que l’essence ! Cependant ce chiffre est à nuancer car le rendement des moteurs thermiques est de l’ordre de 30% contre 85% pour un moteur Brushless.
On voit bien qu’il y a une réelle rupture technologique entre l’essence et l’électrique et qu’il est donc difficilement possible de comparer l’autonomie d’un moteur thermique et celle d’un moteur électrique.
Cela ne concerne pas directement le GMP (Groupe MotoPropulseur), mais la voile influe directement sur l’autonomie du vol !
Nous avons volé avec différentes voiles (différents profils, différentes tailles), et la consommation peut aller du simple au triple !
Il est donc illusoire (pour l’instant) de voler en électrique avec des voiles de slalom ou autre… mieux vaut donc choisir la bonne voile pour éviter d’avoir une autonomie ridicule.
Nous diffusons au fil du temps nos mesures de consommation en fonction des voiles testées.
Le choix du moteur et de l’hélice est déterminant sur le rendement, et donc sur l’autonomie.
Nous travaillons avec e-props pour déterminer le meilleur choix d’hélice.
Nous ne détaillerons pas ici les concepts des hélices : un article très intéressant est disponible ici. Vous pouvez également regarder notre vidéo dédiée ici.
Les hélices que nous utilisons ont un pas constant, il faut donc déterminer la plage de vitesse à optimiser.
Plus l’hélice sera grande, meilleure sera le rendement : il faut donc réussir à trouver le diamètre idéal. Un diamètre de 140cm semble être le meilleur compromis
De la même façon que les voiles, nous diffusons régulièrement les mesures effectuées entre différentes hélices.
Le dernier élément auquel on pense le moins, est le contrôleur du moteur Brushless. Pourtant, il est essentiel et surtout c’est lui qui cadence la rotation du moteur.
Sans aller dans le détail du fonctionnement d’un moteur Brushless, le contrôleur pilote le moteur via 3 câbles qui représentent chacun une phase du moteur. En simplifiant au maximum, le contrôleur fourni un courant électrique alternativement dans chacune de ces 3 phases.
Si une mauvaise synchronisation est effectuée alors non seulement le contrôleur peut chauffer (et donc se dégrader), mais surtout le moteur peut ne pas être efficace. Il est donc important d’avoir un contrôleur efficace et bien réglé. Pour faire l’analogie avec les moteurs thermique, c’est un peu comme le calage de l’allumage.
Les différentes optimisations menés sur le paramoteur électrique Flying Ohm permettent aujourd’hui, en utilisant une hélice adaptée ainsi qu’une voile standard, d’atteindre une autonomie de 60 minutes de vol.
Il permet ainsi à une majorité de pilote de pouvoir se convertir à l’électrique sans renier sur la durée des vols.